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Que des belles guitares, des classiques, des folk, des jazz, des électriques … et surtout toujours de gentils et talentueux luthiers ! De la passion et du savoir faire, de la pédagogie, de l’enthousiasme, de l’écoute : les luthiers qui ont exposés à Méjannes le Clap pour ce troisième festival Couleurs guitare seraient ils des gens parfaits ? Sans doute pas , mais quel plaisir d’être avec eux, de les écouter parler de leurs guitares , de leur travail. Un table ronde leur a donné la parole.  

Un luthier, c’est un ébéniste ou un musicien ? Les deux répondent ils, mais nous sommes presque tous venus à la lutherie par amour pour la guitare en tant que guitariste et pour chercher « le son ». Martine Montassier, professeur de lutherie au lycée Fernand Léger de Bédarieux, explique l’apprentissage des bois, l’assemblage, la musique, la recherche de la bonne colle, du bon vernis! Richard Baudry rappelle qu’un bon réglage effectué chez un luthier permet à toute guitare, même non artisanale, de sonner juste et bien. Julien Garcia précise qu’à qualité égale une guitare de luthier est 2 fois moins chère qu’une guitare industrielle. De plus, elle est adaptée à la morphologie et au jeu du guitariste. C’est une pièce unique. Abel Mauroux explique que chaque luthier privilégie un style:  celui de son  répertoire préféré. Xavier Schuetz parle avec un auditeur guitariste menuisier du problème du bois et de sa raréfaction en France.

Et tous, de jouer au milieu du salon des luthiers ou d’emmener l’instrumentiste essayer une guitare dans une pièce calme.

Les 10 luthiers présents ont tenu à féliciter les organisateurs et bénévoles méjannais car pour eux « c’était beaucoup mieux qu’au salon de Toulouse la semaine précédente où il n’y a eu personne … »

Couleurs guitare, c’était aussi des restos-guitare et deux master-class, dont nous parlerons dans quelques jours !